L’écriture biographique en sociologie.Un cas particulier : l’autobiographie stendhalienne

Christine Dupuit, « L’écriture biographique en sociologie », Enquête, numéro 5 Biographie et cycle de vie , [En ligne], mis en ligne le : 5 janvier 2006. URL : http://enquete.revues.org/document112.html. Consulté le 5 janvier 2007.

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L’Image du Nord chez Stendhal et les romantiques

Les éditions Örebro University ont fait paraître en juin 2006 le troisième tome de l’Image du Nord chez Stendhal et les romantiques. Textes rassemblés par Kajsa Andersson. Un quatrième tome est en préparation pour le printemps 2007.

« L’image du Nord chez Stendhal et les Romantiques « , tel était le thème du colloque tenu à l’Université d’Örebro, du 25 au 27 avril 2002. Les participants étaient invités à revoir à la lumière stendhalienne et romantique l’opposition toute faite entre le Nord et le Sud, le premier plus civilisé, plus riche d’énergie que le second présenté traditionnellement comme terre des arts et des passions. Au centre des débats devaient trouver place les différentes composantes dont étaient formées cette Image du Nord: mélancolie, spiritualité, utopie, morale, esprit de révolte de l’individu à l’égard d’une société contraignante, angoisse existentielle parmi d’autres traits marquants.Les nombreux intervenants, chacun muni d’un bagage érudit spécifique, interrogèrent maintes disciplines, roman, journalisme, théâtre, peinture, mythologie etc. pour parvenir à la présentation la plus fine possible de cette image et constater que le Nord garde pour figure de proue le clair bouleau et le sombre sapin opposé à l’oranger si cher à Stendhal et le laurier-rose à Gobineau. Ces deux volumes, somme des travaux inspirés par un vaste sujet, permettent de découvrir l’attrait et l’influence exercés par le Nord sur l’imagination, la sensibilité des méridionaux et leur goût des voyages.

RAPPEL:

Premier tome 25 euros
Deuxième tome 30 euros
Les deux tomes 50 euros
Frais de port à la charge de l’acheteur.

On peut se procurer ces ouvrages en prenant directement contact avec madame:

KAJSA ANDERRSON
Stryrmansgatan 37
SE- 1144 54 STOCKHOLM

Mail: kajsa_andersson2001@yahoo.se

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Stendhal a Milano, edito dalla Biblioteca Comunale di Milano

Stendhal a Milano

Alberto Rebori,
Stendhal a Milano, edito dalla Biblioteca Comunale di Milano.

Milano, la meno appariscente tra le nostre città d’arte, ha avuto in Stendhal un appassionato ammiratore. Le tracce di questa passione sono disseminate nelle pagine di alcune sue opere che invece evocano nei loro titoli altre località italiane: Roma, Napoli e Firenze, Passeggiate romane, La Certosa di Parma. Anche negli scritti più intimi, pubblicati postumi, tutto inizia, ruota e finisce intorno al capoluogo lombardo. Il Diario si apre a Milano alla data del 18 aprile 1801, i Ricordi di egotismo incominciano con la fuga dalla città avvenuta nel 1821 e le pagine successive raccontano il dolore per averla dovuta abbandonare, mentre la Vita di Henry Brulard si interrompe «in un’affascinante mattina di primavera, e quale primavera! e in quale paese» del 1800 quando Marie-Henri Beyle, diciassettenne non ancora Monsieur de Stendhal officier de cavalerie, fa il suo ingresso a Milano al seguito dell’esercito napoleonico.

Qui tutto lo attrae: la società, le donne, la musica, i teatri, le strade e persino gli odori. Tutto s’imprime indelebilmente in lui, nulla sembra, in apparenza, deluderlo, anche se la tanto proclamata felicità è spesso più inseguita che raggiunta. «Milano – dirà – è stato per me dal 1800 al 1821 il luogo dove ho desiderato costantemente abitare». Dal 1814 al 1821 realizza finalmente il sogno di vivere dove «spuntò l’aurora» della sua vita. Poi, per diverse cause – sentimentali, economiche e politiche –, lascia definitivamente quella che considera la propria patria d’adozione; il legame tuttavia non si interrompe, sfuma prima in un ricordo carico di malinconia e diventa, dopo la sua morte, una pubblica dichiarazione espressa nel celebre epitaffio inciso sulla lapide della sua tomba a Parigi: «Arrigo Beyle milanese. Visse scrisse amò».

Cambiato il secolo e mutati i ruoli, nella seconda metà del ‘900 è il capoluogo lombardo che si fa protagonista di questo rapporto, quando accoglie la biblioteca dello scrittore francese rimasta, dal 1842 – anno della sua morte – al 1942, a Civitavecchia dove fu console di Francia.

Le ragioni quindi per ricordare «la milanesità stendhaliana» sono molteplici anche se note, mentre il linguaggio scelto per proporre ancora una volta la “milanesità” dello scrittore francese è del tutto inconsueto.

Alberto Rebori ha ambientato a Milano un fumetto che racconta il ritorno di Stendhal, calandolo in una immaginaria promenade dans 1000ans scandita da passi tratti da alcune sue opere (Diario,Roma, Napoli e Firenze, Ricordi di egotismo), alla ricerca di persone, luoghi, sentimenti e atmosfere mai dimenticate. La sensibilità e l’ironia di questo intelligente “turista”, catapultato dal segno stravagante e incisivo di Rebori in una realtà ormai altra, si scontrano con modi di vivere e occasioni sociali che ci raffigurano e impietosamente ci raccontano. Nonostante quello che circonda uno sbigottito e a volte terrorizzato Stendhal – ma come potrebbe non esserlo? – a spasso per Milano, Alberto Rebori gli fa esclamare, malgrado tutto, «amo Milano». Ancora una volta l’immaginazione ha avuto il sopravvento sulla realtà.

Con questa storia fantastica narrata per immagini, il Centro Stendhaliano della Biblioteca Comunale ha voluto affidare anche al linguaggio del fumetto una affettuosa seppur insolita testimonianza di un rapporto iniziato nel lontano giugno del 1800 dal giovane Marie-Henri Beyle e non ancora concluso.

Giulia Chiesa

Centro Stendhaliano

Milan, la moins voyante de toutes nos cités d’art, a eu en Stendhal un admirateur passionné. Les traces de cette passion sont disséminées à travers les pages de chacune de ses oeuvres qui pourtant évoquent dans leurs titres d’autres localités italiennes: Rome, Naples et Florence, Promenades dans Rome, la Chartreuse de Parme. Dans ses écrits les plus intimes et publications posthumes également , tout commence et tourne autour de la capitale lombarde. Le Journal débute à Milan à la date du 18 avril 1801, les Souvenirs d’Egotisme commencent avec la fuite hors de la ville survenue en 1821, et les pages suivantes racontent la douleur de l’avoir abandonnée. Cependant la Vie d’Henry Brulard s’interrompt « par une fascinante matinée de printemps, et quel printemps! et dans ce pays  » au 19 ème siècle lorsque Marie Henry Beyle, jeune homme de 17 ans qui n’est pas encore Monsieur de Stendhal, officier de cavalerie, fait son entrée à Milan à la suite des troupes napoléoniennes.

Ici, tout le fascine: la société, les femmes, la musique, les théâtres, les rues et bien sûr les odeurs. Tout se grave de manière indélébile, rien ne semble en apparence le décevoir. Comme il l’a tant proclamé de 1800 à 1821 son séjour fut une suite de bien-être.  » Milan – dira-t-il – est le lieu où j’ai constamment désiré vivre ». De 1814 à 1821 il réalise finalement le rêve d’ou pointe « l’aurore de sa vie ». Puis pour diverses raisons (sentimentales, économiques et politiques), il abandonne définitivement celle qu’il considère comme sa patrie d’adoption, le lien toutefois ne se se rompt pas, il se fond ensuite dans un souvenir mélancolique. Qui deviendra après sa mort une déclaration publique dans la célèbre épitaphe incrustée sur la pierre tombale à Paris :  » Henry Beyle de Milan qui vecut, écrivit, aima ».

Changement de siècle, renversement de rôles, dans la seconde moitié du 19ème siècle la capitale lombarde se fait protagoniste de ce rapport, lorsqu’elle accueille la bibliothèque de l’écrivain restée, de 1842 (année de sa mort) à 1942 à Civitavecchia où il fut consul de France.

Les raisons cependant pour se souvenir de Stendhal à Milan sont multiples, ainsi le langage choisi afin de proposer encore une fois l’esprit milanais de l’écrivain français est donc inhabituel.

Alberto Rebori a planté le décor de sa BD à Milan et retrace le retour de Stendhal à travers une imaginaire promenade dans 1000 ans tout en ponctuant son évocation de passages à travers chaque oeuvre (Journal, Rome, Naples et Florence, Souvenirs d’égotisme), à la recherche de personnages, lieux , sentiments et atmosphère jamais oubliés. La sensibilité et l’ironie de cet intelligent  » touriste  » catapulté dans une réalité désormais autre grace au style extravagant et incisif de Rebori, s’opposent aux modes de vie et aux scènes sociales qui y sont représentées et racontées sans pitié. Malgré ce qui entoure un Stendhal mécréant parfois terrorisé (mais comment pourrait-il ne pas l’être?) de passage à Milan, A. Rebori le fait s’exclamer malgré tout « j’aime Milan ». Une fois encore l’imagination a pris le pas sur la réalité.

Avec cette histoire fantastique narrée par l’image, le Centre Stendhalien de la bibliothèque communale a voulu enrichir le langage de la BD du témoignage affectueux bien qu’insolite d’une rencontre commencée durant le lointain mois de juin 1800 par le jeune Marie Henry Beyle, et encore inachevée.

Giulia Chiesa
Centro Stendhaliano
Traduction Éliane HUBER

 

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Keiko SUGIMOTO-EBINE (Université Meijigakuin, Tokyo) :«La maladie de jalousie – Essai de relecture de De l’Amour »

Résumé de communication faite à la 46e réunion de la Société japonaise des études stendhaliennes (Kyoto, 23/12/2006)

Keiko SUGIMOTO-EBINE (Université Meijigakuin, Tokyo) :
«La maladie de jalousie – Essai de relecture de De l’Amour »

Nombreuses sont les études insistant sur l’importance du thème de la jalousie dans les romans stendhaliens. Il s’agit dans De l’Amour d’une notion clef comme le «naturel», la «vanité» et la «pudeur», à laquelle l’auteur consacre trois chapitres du Livre premier. Nous nous intéressons dans cette communication à préciser le rôle attribué à ce sentiment dans les célèbres «quatre amours différents», «sept époques de l’amour», et dans les théories des «nations par rapport à l’amour». Après avoir constaté, avec Michel Crouzet, qu’il est lié au doute susceptible de déclencher la seconde cristallisation, et par là peut participer à une stratégie amoureuse (thème développé plus tard dans Le Rouge), nous avons signalé le risque impliqué dans cette stratégie même, surtout quand il s’agit de provoquer chez l’autre une vraie passion. Le «désir triangulaire» de René Girard est certes présent autant dans l’amour-passion que dans l’amour de vanité, ce qui estompe la frontière entre ces deux espèces d’amour, mais nous avons souligné que, dans De l’Amour, cette présence du médiateur (qui incite le sujet à imiter son désir) ne parvient pas tout à fait à compromettre la suprématie de l’amour-passion, que l’auteur persiste à mettre au compte du désir spontané. Nous nous sommes également demandé pourquoi le thème de la jalouisie, qui peut en principe participer autant au genre de la tragédie qu’à celui de la comédie, donne lieu notamment dans De l’Amour aux drames à l’Othello (vengeance de maris sur les femmes infidèles) : là il faudrait se référer à la géographie sentimentale de Stendhal qui range ces traits de passion parmi les particularités des gens «du Midi», patrie de l’amour.

Keiko SUGIMOTO-EBINE

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